Respirer à nouveau
L'odeur bleue du plastique mouillé
Et entendre les crissements plaintifs
Sous mes pieds

Balles géantes remplies de paille
Précieux fruits de saison
Dont les tiges fines
Effleurent mes chevilles

Théâtre de la course
Mesurée à grandes enjambées
Qu'importent les chutes
Pourvu que l'on crie
Pourvu que l'on rie
Couchés dans ces nuages de paille

Trésor perché
Abandonné
À l'orée de la forêt
Dans l'allée du Croque-Mitaine
Ô monstre chéri
Baigné par la rivière
Pourquoi as-tu dévoré
Mes souvenirs les plus chers